Avec le chauffage connecté, vous ne consommez que ce que vous utilisez et réduisez vos dépenses énergétiques. Vous pouvez ainsi garantir le confort des utilisateurs – chauffer un local avant l’arrivée des occupants et ajuster la température en temps réel – et monitorer la consommation de vos bâtiments. Mais pourquoi opter pour cette option ? Quels sont les critères essentiels à prendre en compte pour faire votre choix ?
Pourquoi connecter son chauffage ?
Thermostat ou tête connectée
Le thermostat et la tête thermostatique sont deux produits bien distincts.
- Le premier agit sur le générateur (la chaudière ou le radiateur) et lance ou coupe la production de chaleur.
- Le second intervient sur le débit d’eau, en ouvrant ou en fermant le circuit d’eau du radiateur, et est indépendant du générateur de chaleur.
Selon les installations et les attentes, vous pouvez combiner les deux produits. Mais quelles sont leurs compatibilités ?
Thermostat | Tête thermostatique | |
Chauffage électrique | X | |
Chauffage hydraulique Chaudière à gaz, pompe à chaleur avec radiateur à eau | X | X |
Chauffage hydraulique Plancher chauffant | X |
Les combinaisons possibles lors de l’installation
Il est tout à fait possible de combiner les systèmes connectés.
Premier exemple
Dans un bureau équipé de radiateurs à eau reliés à une chaudière, optez pour un thermostat qui pilote la chaudière et les appareils de toutes les pièces. Vous pouvez aussi ajouter des têtes thermostatiques capables de gérer la température dans chaque espace, en adaptant l’arrivée d’eau du radiateur de façon indépendante.
Deuxième exemple
Dans une habitation en immeuble – composée de 4 chambres et d’une zone de vie – aux besoins importants en chauffage, couplez un thermostat et des têtes thermostatiques. Vous pourrez ainsi programmer des températures différentes selon les zones :
- 19 °C dans la chambre des parents ;
- 22 °C dans la chambre des enfants ;
- 16 °C dans la chambre d’amis lorsqu’elle n’est pas occupée…
À noter : le bureau n’est chauffé que si du télétravail est prévu et la salle de bain est chauffée seulement 2 h dans la journée (le matin et le soir).

Ne consommez que ce que vous utilisez |
La combinaison de ces systèmes connectés (thermostat et tête) permet de chauffer les espaces uniquement lorsque vous en avez besoin. Un ajustement qui amène une réelle réduction d’énergie (jusqu’à 20 %*). *Donnée issue de l’Analyse des effets sur l’énergie, les coûts de fonctionnement et le carbone d’un thermostat autonome, Hysopt, 2022. |
Chauffage connecté : les 4 besoins à prendre en compte
Le pilotage en direct
Avec un chauffage connecté, et à l’aide d’un ou de plusieurs thermostats, le pilotage peut se faire à distance ou en local. Une fonctionnalité d’autant plus pratique dans le tertiaire (hôpitaux, locaux professionnels…) où le gestionnaire peut gérer le chauffage depuis l’application.
Et pour contrôler tous les thermostats et/ou tous les émetteurs reliés aux têtes thermostatiques de manière indépendante, le pilotage multi-zones est également possible. Il peut se faire depuis une seule application, même dans le cadre d’une gestion de plusieurs résidences. Tout l’enjeu de cette fonction est de contrôler le chauffage à distance, depuis n’importe où dans le monde, avec un téléphone portable ou un ordinateur.

La centralisation de l’information de vos bâtiments
Rappel : le DPE |
Depuis 2018, le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) est obligatoire pour suivre la performance énergétique d’un bâtiment. En complément, la directive sur la performance énergétique des bâtiments a fixé des exigences en matière de systèmes d’automatisation et de contrôle des bâtiments (BACS), qui devraient être obligatoires dans tous les grands bâtiments non résidentiels d’ici 2025. |
L’implantation de ces systèmes connectés permet de centraliser l’information des bâtiments et vise à simplifier le processus de mesure de leurs performances et leur reporting prévu par le Pacte vert de l’Europe.
Avoir un retour d’information sur ce qu’il se passe à un instant T afin de piloter le bâtiment efficacement est donc un réel avantage.

La gestion de la consommation avec des programmes
Certains outils connectés permettent de créer des programmes. Par exemple, vous pouvez planifier une période de chauffe de 8 à 17 h pour une crèche et passer à une température de 15 °C le week-end. De la même façon, il est possible dans un EHPAD de programmer le chauffage des salles de bain à 22 °C entre 7 et 9 h.
Pour réduire la consommation, l’idéal est de gérer le programme de chauffe de manière générale ou par zone.

Exemple : la bibliothèque de chauffage d’une crèche
Certains produits, comme le Comap Smart Home, proposent un planning par défaut : le client peut créer autant de plannings qu’il le souhaite en le déclinant. Ce qui permet d’apporter non seulement du confort, mais aussi d’adapter au maximum la consommation de chauffage.
La flexibilité et l’adaptabilité face aux imprévus
Comme les gestionnaires ont besoin de piloter en temps réel, même à distance, il est parfois nécessaire d’affiner le contrôle. Par exemple, si un événement culturel prévu dans une bibliothèque est annulé, la période de chauffe peut être annulée pour éviter toute consommation inutile.
De même, s’il était indispensable de se rendre sur le site pour suivre la montée en température, le pilotage à distance rend désormais la gestion du chauffage plus simple.
Pour faire face aux imprévus, prenez en compte la possibilité de donner des « dérogations » aux lieux, c’est-à-dire d’ouvrir un pilotage plus fin.
