réduire les dépenses énergétiques

Maîtriser et réduire les dépenses d’énergie : comment s’y prendre ?

Les dépenses énergétiques sont au cœur des préoccupations politiques et environnementales –surtout lorsqu’il s’agit de les maîtriser, voire de les réduire pour réaliser des économies. Comment s’y prendre pour satisfaire une demande croissante en termes d’installations « propres » et peu énergivores?

Consommer moins et dépenser mieux : 2 leviers pour les dépenses énergétiques

Pour satisfaire les exigences politiques et environnementales en matière d’énergie, deux comportements sont à adopter : consommer moins et dépenser mieux.

#1 Consommer moins

Dans le premier cas de figure, des réglementations comme la RT 2012 – et aujourd’hui la RT 2020 ;– définissent 5 usages réglementaires sur le plan énergétique :

Dans ces 5 domaines, les réflexions se concentrent sur la réduction des dépenses énergétiques. Côté chauffage, par exemple, les thermostats connectés, toujours bien réglés, sont particulièrement valorisés. Ils permettent en effet de réaliser de vastes économies en offrant une maîtrise précise des consommations, sans rogner sur le confort.

#2 Dépenser mieux

La valorisation des comportements vertueux est à l’honneur. Là où l’on inciterait les particuliers à tirer profit de la lumière naturelle pour consommer moins, ici, il s’agit plutôt de les inviter à remplacer leurs ampoules à filaments par des LED – pas de suppression de consommation, mais une dépense raisonnée.

🌡 [Infographie] Les habitudes de chauffage des Français 🌡

Maîtriser les dépenses pour une meilleure efficacité énergétique

Pour alléger l’impact sur l’aspect climatique et tendre vers une meilleure efficacité énergétique, il faut prendre en compte trois éléments essentiels :

  • la basse température ;
  • les énergies renouvelables ;
  • un contrôle efficace.
Attention aux dispositifs fiscaux !
S’ils peuvent être vertueux pour promouvoir certaines actions ou technologies, ils peuvent aussi favoriser les comportements déviants. La « course à la prime » fait souvent plus de mal que de bien, en favorisant notamment le gain fiscal au détriment des intérêts environnementaux.

Tout comme le fait de lancer des actions d’amélioration des performances énergétiques soutenues par les primes (CEE, MaPrimeRénov’, crédits d’impôts, etc.), et les interrompre une fois le dispositif financier stoppé.

Avec la RT 2012, de gros efforts avaient déjà été faits côté isolation. Objectif : avoir le bâti le plus étanche possible, avec des fenêtres et des ouvrants ayant un haut coefficient d’isolation. Mais attention : ce fort degré d’isolation peut faire monter rapidement un local en température.

Il est donc important de se pencher sur l’efficacité des autres systèmes :

  • les moyens de dispenser du chauffage (systèmes basse température, reliés aux énergies renouvelables, qui ont un haut rendement) ;
  • les émetteurs efficaces (PCBT) ;
  • des systèmes de régulation auto-adaptatifs.

Autre enjeu : disposer de systèmes réactifs pour prendre en compte les apports solaires en chaleur et en luminosité. Pour aller dans ce sens, des systèmes fonctionnent sans la moindre activité physique de l’usager ou de l’installateur, en utilisant par exemple l’intelligence artificielle.

C’est une des grandes orientations de la Réglementation thermique 2020 (RT 2020) : promouvoir la mise en place d’indicateurs d’intelligence des bâtiments et les énergies renouvelables, dans le neuf comme dans l’ancien.

Dépenses énergétiques et confort des usagers

Le confort d’été ne doit également pas être négligé. Il est assujetti à un système de climatisation ou rafraîchissement ainsi qu’à une logique de conception bioclimatique du bâti (orientation et dimensionnement des ouvrants, promotion des volets, des écrans, casquettes solaires…). Objectif : éviter les fuites de chaleur l’hiver et les entrées sauvages de chaleur l’été pour consommer l’énergie de manière raisonnée.

Cet objectif peut être atteint avec des solutions réversibles, comme les pompes à chaleur et émetteurs intégrés basse température. En complément, on mettra en place un dispositif passif en faisant courir des tubes dans les fondations pour récupérer de l’eau fraîche l’été dans un plancher ou plafond chauffant rafraîchissant. Une règle : ne rien perdre.

Les usagers sont les principaux acteurs de la consommation d’énergie. Leurs pratiques peuvent totalement annuler les performances énergétiques des bâtiments, par méconnaissance ou par manque d’implication. C’est pourquoi les démarches pour maîtriser et réduire les dépenses d’énergie doivent s’accompagner d’un tableau de bord et l’accompagnement et le conseil par un installateur certifié RGE. But de l’opération : vérifier que les consommations correspondent aux normes prévues dans la réglementation thermique.

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